Archives sonores

Depuis sa création, Arzapar crée des espaces de parole et crée des montages sonores à partir de la matière récoltée.

 

Rencontre avec des habitants d’Aubervilliers (93), dans le cadre de la fable urbaine montée avec les résidents de la Villa Mais d’ici pour les ateliers du mercredi (mai-juin 2018)

 

« Les Bergères de Rêves » rencontrent  des habitants de Longpont-sur-Orge (91) en juin 2018.

 

« Moi si j’étais président de la République Citoyenne des Clowns », à Aubervilliers, 30 juin 2018

 

« Nos Trésors Urbains », projet de territoire autour des représentations de la ville, mené entre Saint-Ouen et l’Ile-Saint-Denis (93), dans un centre social, deux écoles et un EHPAD.
Ces enregistrements ont été faits dans le cadre du travail fait avec une classe de GS maternelle.
(habillage sonore : Hugues Sanchez)
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Graine de Clou

Un spectacle tout public pour approcher autrement la place de l’humain dans la Nature, mais aussi un hommage poétique rendu au clown, comme pollinisateur d’ouverture au monde et à l’Autre.

En partenariat avec l’ODBU, le Muséum National d’Histoire Naturelle, le spectacle peut être suivi d’un échange et d’une introduction aux sciences participatives via le programme « Sauvage de ma Rue » de Vigie-Nature

Suite au « Grand Dessolement » qui a eu lieu sur la Planète Clou, plus rien ni personne n’y vit. Si ce n’est quelques êtres particuliers…
Envoyés de Clou sur Terre, des émissaires rescapés ont pour mission de recueillir des spécimens animaux, insectes et végétaux afin de repeupler leur planète.
La Professeur Tchô, grande astro-physicienne, cherche à entrer en contact avec eux, afin d’être la première à prouver au monde ces existences extra-terrestres.
Mais c’est Pelure, personnage hors norme et intuitif, qui saura guider la scientifique vers son objectif.
Son secret ? Sa capacité à se « mettre en état de »…

Dès 7 ans
Scolaires : primaires cycles 2 et 3 / collèges 6e et 5e

Télécharger le dossier du spectacle

 

Ecriture et mise en scène : Juliet Coren-Tissot

Avec (en alternance) : Anaïs Ancel, Amandine Barbotte, Aline Boucraut, Audrey Vandomme

Décors et accessoires : Mathias Gaillard

Musique et création sonore : Hugues Sanchez (www.soundset.fr)

Visuel : Kréména Nikolova

Régie : Alexandre Florent

Aide aux lumières : Cristobal Castillo

Coproduction du Réseau des Médiathèques de Plaine Commune (www.mediatheques-plainecommune.fr)

En partenariat avec  l’ODBU (Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine de Seine-Saint-Denis) ,

le programme « Sauvages de ma Rue » de Vigie-Nature (www.vigie-nature.com)

cofondé par TELA BOTANICA et  le Muséum National d’Histoire Naturelle.

Spectacle lauréat du prix Cap’EEDD 2015 du GRAINE IDF

 

Historique

samedi 7/11/15 à 16h00  : Médiathèque Elsa Triolet (L’Ile-Saint-Denis)
mercredi 25/11/15 à 14h30  : Médiathèque John Lennon (La Courneuve)
samedi 28/11/15 à 10h30  : Médiathèque Lucie Aubrac (Saint-Ouen)
mercredi 2/12/15 à 10h30  : Médiathèque Persépolis (Saint-Ouen)
samedi 19/12/15 à 14h30  : Médiathèque Saint-John Perse (Aubervilliers)
vendredi 8/01/16 à 14h00  : Médiathèque Gulliver (Saint-Denis)
samedi 16/01/16 à 11h00 : Médiathèque Don Quichotte ( Saint-Denis)
mercredi 20/01/16 à 15h00  : Médiathèque Colette ( Epinay-sur-Seine)
samedi 23/01/16 à 14h30  : Médiathèque Jean Renaudie (Villetaneuse)
samedi 30/01/016 à 16h00  : Médiathèque Aimé Césaire ( La Courneuve)
mercredi 3/02/16 à 15h00  : Médiathèque Aladin (Saint-Denis)
samedi 6/02/16 à 15h00  : Médiathèque Ulysse (Saint-Denis)
samedi 13/02/16 à 15h30  : Médiathèque Jules Vallès (Epinay-sur-Seine)
vendredi 19/02/16 à 14h00  : Médiathèque Temps libre (Stains)
mercredi 24/02/16 à 14h30  : Médiathèque André Breton (Aubervilliers)
samedi 27/02/16 à 15h30  : Médiathèque Centre-ville (Saint-Denis)
Samedi 5/03/16 à 15h30 : La Fabrique (Bagnolet)
Dimanche 6/03/16 à 11h : La Fabrique (Bagnolet)
Samedi 9/04/16 à 14h30: Le Point du Jour (Paris)
Mercredi 13/04/16 à 14h30 : Le Point du Jour (Paris)
Samedi 16/04/16 à 14h30 : Le Point du Jour (Paris)
Mardi 19/04/16 à 14h30 : Le Point du Jour (Paris)
Mercredi 20/04/16 à 14h30 : Le Point du Jour (Paris)
Jeudi 21/04/16 à 14h30 : Le Point du Jour (Paris)
Vendredi 24/06/16 : Ecole Saint Laurent (Lagny sur Marne, 77)
Mercredi 6/07/16 Médiathèque de Boissy Saint Léger (94)
Mardi 11/10/16 à 14h et Mercredi 12/10/16 à 14h30 : Chapiteau de la Fontaine aux Images (Clichy Sous-Bois, 93)
Mardi 22/11/16 : Embarcadère(Aubervilliers, 93) dans le cadre du Forum du Droit des Enfants
Dimanche 27/11/16 à 15h30 : Jardin d’Alice (Montreuil, 93)
Mercredi 29/03/17 et Jeudi 30/03/17 : Gare au Théâtre (Vitry-sur-Seine 94)

2 et 3 juin 2017  : Le Rize (Villeurbanne, 69)

9 juin 2017 à 17h : Salle des Malassis (Bagnolet, 93)
17 septembre 2017 : Maison du Parc de la Plage Bleue (Valenton, 94)

3 novembre 2017 à 20h30 : Brive-la-Gaillarde (Corrèze, 19)

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Dans les lieux de l’attente

Dans les lieux de l’attente

Dans des lieux de l’attente, en silence et avec discrétion et humilité, des comédiens-clowns suscitent échanges de sourires, de complicité et d’humanité, au sein des patients et du personnel.

S’adressant tant aux adultes qu’aux enfants, les clowns ne cherchent rien à imposer, mais au contraire à s’imprégner, à s’infuser, pour mieux diffuser à leur tour.

Un rapport de solidarité et de confiance s’instaure peu à peu entre les clowns patientant parmi les patients. En sortant du centre médical, usager et personnel emportent avec eux un peu de ce rapport là, de cette sensation de confiance réciproque, qui rend le quotidien un peu plus clément.

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Dans le cadre d’un partenariat avec l’exposition LES CORDES A LINGES à Saint-Ouen, nous avons pu tester dès 2012 une idée qui nous tenait à coeur depuis longtemps : aller plus loin dans notre engagement d’aider les gens à porter un regard différent sur leur quotidien, en intervenant dans les « lieux d’attente » .

Début juillet 2012, 2 de nos clowns ont passé 2 matinées dans les couloirs et salles d’attente du CMS Henri Barbusse à Saint-Ouen. Avec discrétion et humilité, et souvent en silence et sans rien chercher à faire de spécial, les clowns ont pu susciter des échanges de sourires, de complicité et d’humanité toute simple et touchante, à la fois entre les patients et le personnel du centre médical.

Se fondant tels des caméléons à l’esprit du lieu, les clowns n’ont rien cherché à imposer, mais au contraire à s’imprégner de l’ambiance du lieu, jusqu’à se fondre dans le décor.

Sauf que le clown porte sa différence en plein milieu de son visage, et que même lorsqu’il veut se faire discret, les regards qui l’entourent le ramènent malgré lui à sa différence… contre laquelle il ne peut rien, car il est clown…il ne l’a pas choisi…et c’est comme ça…

Ce jour là, patients et membres du personnel ont été interviewés dans le cadre de l’exposition des CORDES A LINGES, et les retours concernant la présence des clowns ont été excellents et encourageants.

Merci à Thibault Saladin
et à l’équipe des Cordes à Linge/Du Coq à l’âne

 

Grâce au financement de la Fondation de France (dispositif « Humanisation des Soins ») et à notre partenaire la Mutualité Française IDF, cette action a pu être menée en 2016 dans 3 centres, avec une douzaine de journées de présence des clowns par centre  :

  • Centre Alice Grosperrin
  • Centre du Moulinet
  • Centre Audiens -René Laborie

Pendant 3 ans, les clowns citoyens sont intervenus régulièrement dans de nombreux « lieux d’attente ».

 

Déroulement d’une journée de « clowns patients » :

Cela commence toujours par un « bonjour » des clowns en entrant dans une salle d’attente, auquel les patients répondent ou non.

Parfois, les clowns vont saluer chaque personne individuellement, de manière plus discrète. Dans tous les cas, l’approche n’est jamais forcée, et toujours respectueuse du degré d’ouverture de chacun à la proposition. Presque à chaque fois, les personnes qui sont fermées au moment du bonjour finissent par s’ouvrir (lever la tête, avoir un échange de regard, voire un sourire, ou plus).

Les clowns partagent leur temps entre les différentes salles d’attente, en favorisant des temps longs (45 mn à 1h au moins par espace), pour avoir le temps de créer du lien avec les patients, ainsi qu’avec le personnel.

Chaque intervention est différente, puisque les clowns se nourrissent toujours de l’existant (les patients, le personnel, les situations, l’ambiance particulière à ce moment là, ce jour là…). Mais tout est toujours fait dans le respect des personnes présentes, de leur intimité, de leur état de santé, et dans le respect des règles de fonctionnement de lieu et de son personnel.

L’intervention des clowns passe parfois par l’oral bien sûr, avec des échanges verbaux, des discussions, lorsque ce sont les patients (ou le personnel) qui en sont à l’initiative. Mais le clown en salle d’attente de centre médical s’attache toujours à ne rien forcer, à avancer en douceur sans provoquer le contact, mais en l’encourageant…acceptant toujours humblement de prendre le risque que cela ne marche pas. Ce qui est arrivé parfois, mais très rarement.

Un exemple d’une approche non verbale : « Dans la salle d’attente, 5 ou 6 personnes ont levé la tête à l’entrée des clowns, la plupart avec le sourire ou un regard interrogateur, mais globalement respectifs. Certains ont répondu au bonjour en serrant la main de clowns. Les 2 clowns cherchent la place où s’asseoir. En silence, ils expérimentent plusieurs places parmi les chaises libres, changeant de point de vue sur la salle d’attente à chaque déplacement.

Un vieil homme qui tient sa canne fermement dans ses mains, reste impassible à tout ce petit va-et-vient. Je décide de m’asseoir à côté de lui. Un temps passe. Puis je sors de mon sac un nez rouge en mousse, que j’approche très très lentement de sa canne, en le regardant, en regardant les gens qui nous regardent, en avançant vraiment à tatons, j’arrive à poser ce nez rouge en mousse sur le bout de sa canne, dont le haut est en forme de T. J’avance très humblement et avec la crainte de voir ma proposition refusée, mais le monsieur semble accepter, tout en restant totalement impassible. Avec la même lenteur et la même prudence, je sors une paire de lunettes rouges de mon sac, puis les pose au dessus du nez, sur le haut de la canne, qui suggère alors un visage de clown. Long moment d’attente à nouveau, durant lequel le monsieur ne bouge toujours pas, ni ne croise mon regard quand je le lève vers lui. Puis je me mets à discuter avec sa canne, à échanger avec ce personnage, à rire, à m’ofusquer, le questionner, le taquiner… C’est alors que l’autre clown, à l’autre bout de la salle, me demande ce qu’il dit ! Je lui réponds qu’il n’a qu’à lui demander lui même. L’autre clown s’approche prudemment de la canne. Et c’est alors que la magie s’opère : le vieux monsieur resté impassible, pivote alors sa canne vers l’autre clown, afin de lui offrir le visage du « personnage-canne » qu’il a donc nous seulement accepté, mais avec lequel il est maintenant en train de jouer. Il a ensuite pivoté sa canne tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre clown, tantôt vers l’ensemble des patients, qui toujours en silence, assistaient à un moment poétique collectif » (Extrait du compte-rendu du 6 décembre 2016 au centre R.Laborie, avec les clowns Ping et Bombyx)

 

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Manifeste du Clown Citoyen

j0i1M7K_ooOylMmod7qMat2R30qyM9l0jtJlQUwWsUkLa Compagnie Arzapar intervient principalement dans l’espace public, sous forme de spectacles ou de déambulations participatives des Clowns Citoyens autour de thèmes en lien avec l’environnement au sens large, le vivre ensemble, et le changement climatique et ses conséquences.

Notre mode d’intervention privilégié : c’est le clown, en tant qu’artisan poétique de lien social entre citoyens de tous âges.

Mais pourquoi le clown ?

Pour le clown, tout est toujours une découverte, une première fois. Mais le clown n’est pas naïf pour autant et sait user de franc-parler quand quelque chose lui parait absurde.

Le clown permet ainsi de questionner et de bousculer ce qui nous parait être des évidences.

Car rien n’est gravé dans le marbre pour le clown, donc tout PEUT changer, et c’est la croyance dans le fait que cela est possible qui le fait avancer, même dans les moments difficiles.

Mais le clown n’est jamais moralisateur, il ressent plus qu’il ne sait et n’a pas de message à délivrer. Son rôle est d’ouvrir des fenêtres, de déverrouiller des portes. Et si celui à qui il s’adresse fait ensuite le choix d’aller plus loin, alors tant mieux ! Le clown nous invite à un autre regard sur nos pratiques quotidiennes. Il nous offre un miroir de ce que nous sommes.

A nous de décider ensuite si nous souhaitons vraiment être ce que ce miroir semble révéler de nous-mêmes…

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Pourquoi parler de l’urgence sociale et climatique en tant qu’artistes ?

Toutes les thématiques que nous traitons artistiquement – que nous abordons en tant que clowns, auteurs, metteurs en scène, comédiens – sont des thématiques qui nous tiennent à coeur en tant que citoyen-ne-s.

Exprimer notre engagement sous des formes artistiques est pour nous d’autant plus vital et urgent : pour agir individuellement et collectivement face aux injustices et absurdités de notre monde contemporain ; pour trouver et partager des raisons d’espérer ; et surtout pour continuer à diffuser la croyance qu’un autre monde est à construire, ensemble.

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